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«Il y a 40 ans, j’ai fait le bon choix»


HIPPISME - Dès ce jeudi, le cavalier de Chavannes-des-Bois, Philippe Putallaz, sera de la fête au CHI de Genève. Portrait.

Philippe Putallaz a les yeux remplis d’étoiles à l’idée de participer au Concours hippique international de Genève (CHI), de jeudi à dimanche, avec ses deux excellents chevaux: l’étalon français «Ouessant de Perhet» et le monumental hongre gris, l’holsteiner «Vancouver IV». Ces deux montures ont permis au cavalier établi à Chavannes-des-Bois, où il gère le manège en compagnie de son fils Jessy, d’obtenir son troisième titre de champion romand. Et d’ajouter à son brillant palmarès plusieurs succès dans des Grands Prix prestigieux, à Montana et Cagnes-sur-Mer.

Il s’est également classé à de multiples places d’honneur dans les grands concours nationaux ou internationaux. Fouler le sable mythique de Palexpo devant son public réjouit infiniment le cavalier valaisan établi depuis des décennies dans la région.

Une vie vouée au cheval.

Philippe Putallaz est né en 1960, en Valais. Il a commencé à monter à cheval à l’âge de 12 ans avec Hermann Cottagnoud, à Vétroz. Neuf mois après, il gagnait une épreuve combinée dressage-saut en catégorie libre: cette première victoire lui donna littéralement des ailes. Mais le jeune homme avait une autre passion: à 16 ans, il jouait au foot, tout en continuant à monter à cheval. Comme il était très bon balle au pied, il jouait avec le FC Sion, où il avait été sélectionné. «Mais j’ai choisi l’équitation, l’entraînement était moins pénible, et surtout j’étais passionné par le cheval, raconte-t-il. Je suis toujours fou de foot. Mais j’ai fait le bon choix, car après 40 ans de concours hippiques, je suis toujours en course.»

Philippe Putallaz avait quand même fait un apprentissage de peintre sur voiture. Cependant, le monde du cheval fut le plus fort. En 1978, il devint champion suisse junior avec «Mickey Mouse». Après son école de recrue, il s’établit à Sierre, jusqu’en 1984. Ce fut à cette époque qu’il fut engagé pour monter le crack «Beethoven», un des meilleurs chevaux du monde avec lequel il gagna la Puissance de Lucerne. Il fut même vice-champion d’Europe de Puissance.

Un mécène fidèle

Il resta un an à Lausen (BL). Puis, il revint à Genève à l’invitation d’Yves G. Piaget qui lui a permis de devenir professionnel. Il a repris le manège de Mâchefer, puis est allé à Versoix et a pris ses marques dans différents manèges genevois. Il resta un an à Lausen (BL).

Philippe Putallaz reconnaît qu’il a eu une immense chance et l’honneur de rencontrer Maître Jean-Franklin Woodtli , il y a une trentaine d’années, et qui est encore son mécène aujourd’hui Grâce à ce partenariat, Philippe Putallaz peut compter sur des cracks de haut niveau. Cela lui permet de participer aux prestigieux concours hippiques de Genève depuis trente ans.

L’an passé, le cavalier de Chavannes-des-Bois a remporté le Prix des Vins de Genève avec son étalon «Ouessant de Perhet», âgé de 14 ans, qui vient de lui offrir une des plus belles saisons de sa carrière de cavalier. «C’est un petit cheval, mais qui a un très grand cœur», avoue-t-il avec fierté. Philippe Putallaz prendra «Ouessant» pour des tours moyens et le prometteur hongre de onze ans «Vancouver IV» pour les grosses épreuves.

Connu pour ne pas avoir «la langue dans sa poche», Philippe sait toujours ce qu’il veut, mais il s’est adouci, il avoue que son bonheur est de bien s’occuper de ses chevaux, de ses écuries et de leurs alentours. Dans l’immédiat, il ne pense qu’au CHI et de galoper sur le sable de la plus grande halle du monde, galvanisé par l’envie de participer à l’un des tours d’honneur devant ses mécènes et son public. Il sera présent, heureux d’être à cheval, la grande passion de sa vie.

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